Nous ne nous sommes pas laissés faire. 01/05/16

Nous ne nous sommes pas laissés faire.

Aujourd’hui dimanche premier mai, malgré les intimidations policières du début de semaine, la vitrine du PS a une nouvelle fois reçu le « minimum syndical » : elle a été recouverte de divers tags dont « Oups! I did it again! », « Nuire Debout », « Valls une balle, le PS une rafale. », « Dernier Avertissement » et des autocollants syndicaux.
L’ambiance était joyeuse. Ce geste est devenu évident.
Plus loin, les banques ont, elles aussi, été redecorées : « Voleurs », »Le monde ou rien », « Continuons le début », « La vie belle est criminelle », « La police est notre ennemie », « On tiendra tête », « Prenons tout ». Des distributeurs automatiques, repeints.
La manifestation s’est terminée place de l’Hôtel de Ville. Une assemblée génrale s’est alors tenue, pendant qu’un barbecue était organisé par Sud-Solidaires.

Un nombre impressionant de RGs surveillaient la place et a permis l’arrestation par la BAC de deux camarades de 13 et 15 ans. Voila ce qui suffit à prouver qu’aucun policier ne doit pouvoir prendre place dans la manifestation et que le rôle du cortège est de les en expulser. Voila ce qui suffit aussi à expliquer qu’à Paris un pavé se soit égaré dans le visage d’un de ces messieurs.
Les deux jeunes filles sont sorties quelques heures après, a priori sans poursuites, ce qui clôt tout débat sur l’éventuelle légitimité de telles arrestations.
Nous répétons ce que disait le communiqué de Nuit Debout Rouen cette semaine : il s’agit là d’intimidations policières visant à affaiblir un mouvement qui leur fait peur.

Nous ne les laisserons pas faire.

Rendez-vous tous les soirs à 18h place de l’Hôtel de Ville.

Cet article a été publié dans Mouvement, Répression, Textes et tracts avec les mots-clefs , , . Bookmarker le permalien. Les commentaires et les trackbacks sont fermés.